Ce qu’il faut retenir...
Depuis son apparition et sa popularisation, Netflix est devenu un mètre-étalon pour une partie du secteur, grâce à la qualité de ses productions originales notamment. Les chaines historiques créent alors une nouvelle dynamique, entre capacité d’innovation et de réutilisation du patrimoine existant :
- Les médias historiques, privés comme publics, ont une relation privilégiée avec les législateurs et forment des groupes de pression solides face aux nouveaux entrants.
- Les chaines historiques augmentent la valeur ajoutée de leurs programmes pour développer des services innovants et des programmes qui arrivent à susciter la curiosité du public.
- Les mégadonnées et les revenus publicitaires sur les programmes des chaines sont captés par les GAFAN. Les chaines historiques veulent donc arrêter les intermédiaires et créer leurs propres plateformes.
- Les producteurs et les diffuseurs voient des revenus publicitaires captés à la fois par le marché illégal du piratage en ligne et le partage sur les réseaux sociaux. L’application de la protection des droits d’auteurs et de retransmissions reviennent au centre des stratégies
- La fin de l’exclusivité des programmes linéaires ne doit pas empêcher l’événementialisation des programmes. Des marques fortes garantissent des rendez-vous, de par leur qualité d’écriture et leur place dans la stratégie numérique (Le Bureau des Légendes, France Info, un si grand Soleil).