Alors que la Fête du court métrage bat son plein, Effeuillage a assisté pour vous à la conférence donnée par Studio +. Dans un milieu de la série télévisée déjà beaucoup investi, cette entité propose d’innover dans ce format audiovisuel. Les Effeuilleurs vous propose de découvrir exactement ce qui se cache derrière cette nouvelle marque.
Lancée en France le 24 novembre 2016, Studio+, structure de Canal+, est une nouvelle plateforme, proposant uniquement des séries au nouveau format de 10 x 10 minutes, conçues spécifiquement pour les utilisateurs de smartphones. Mais qui dit série plus courte ne dit pas moyens restreints. Bien au contraire, avec des financements dignes de grosses productions cinématographiques et une ambition internationale, Studio+ se rêve en plateforme indispensable pour tous les utilisateurs d’appareils mobiles connectés.
Retour sur la conférence du vendredi 16 décembre 2016 au Carreau du Temple à Paris
Gilles Gallud
Directeur général de Studio+
Catou Lairet
Directrice générale adjointe de Studio +
Pierre Zéni
Modérateur, rédacteur en chef pour Le Journal du Cinéma (Canal +)
Une nouvelle offre adaptée à un nouveau mode de consommation
Le lancement de Studio+ s’est fait sur un constat posé en introduction par Gilles Gallud : 3,7 milliards de personnes dans le monde ont un smartphone. 60 % ont moins de 35 ans et 80 % d’entre eux regardent en moyenne 25 minutes de vidéo par jour sur ce device (dispositif en français). Résultat ?
Près de 1,8 milliard de personnes sont susceptibles de regarder des séries tous les jours en utilisant leur smartphone.
Le deuxième constat chiffré est connu: ces moins de 35 ans passent 40 % de temps de moins devant la télévision en 2016 qu’en 2015. Et pourtant ce public continue à consommer des vidéos et des séries… Mais de plus en plus le visionnage se fait sur un smartphone, un ordinateur ou une tablette. C’est sur ce constat et pour répondre à ces problématiques que Canal Plus a créé Studio+, avec l’idée et l’envie de créer une forme nouvelle de narration adaptée à cette consommation.
Le format 10 x10 minutes permet de développer une narration courte et originale tout en laissant la possibilité de travailler les personnages et leur profondeur. Le résultat se veut addictif et adapté aux usages : dix minutes, c’est par exemple un trajet de bus ou le temps qu’on peut passer dans une salle d’attente (à la Poste, à sa banque ou chez le médecin). C’est alors l’occasion de se divertir en regardant un épisode (ou deux) d’une série.