Effeuillage, la revue : les origines
Margot Delesalle, étudiante C3M de la promotion 2011-2012 et rédactrice en chef du numéro 1 d’Effeuillage, la revue qui met les médias à nu, se confie et relate cette expérience si singulière et intense que fut la conception et l’élaboration d’une revue étudiante. Notre nouvelle promotion de C3M la remercie pour toute son implication et celle de toute la promotion 2011-2012.
Le 11 juillet 2012, les vingt-cinq élèves du Master 2 Communication, Marketing et Management des Médias, le corps enseignant, la directrice du Celsa Véronique Richard, des élèves du Master 1 Médias, d’anciens élèves déjà diplômés et des professionnels des médias, étaient au Celsa pour fêter le lancement d’Effeuillage, la revue qui met les médias à nu.
Pour comprendre pourquoi ces personnes étaient présentes ce jour-là et surtout pourquoi un grand sourire était accroché à leur visage, il faut remonter dix mois en arrière le sjour où Valérie Patrin-Leclère, responsable pédagogique de la filière Médias et communication, nous a expliqué en quoi allait consister le projet central de notre dernière année d’études : nous devions développer un dispositif médiatique capable de valoriser notre formation et nos compétences auprès du monde professionnel et universitaire. La consigne était donnée, la mission acceptée et nous avions quelques mois pour tout construire !
Après une première phase de réflexion et d’analyse, nous avons décidé de créer une revue consacrée à l’analyse des transformations médiatiques mêlant les points de vue des étudiants, des professionnels des médias et des enseignants-chercheurs. Nous avons commencé à bâtir ce projet pas à pas. Le chantier progressait au fur et à mesure des réunions et nous avions une idée de plus en plus précise des objectifs à atteindre. N’ayant pas de formation spécifique en édition, nous avons découvert progressivement les difficultés et compris les impératifs qu’exigeait la création d’une revue. Aidés par Valérie Patrin-Leclère et Jean-Louis Soubret, l’éditeur de Communication & Langages, nous avons défini les priorités : déterminer une ligne éditoriale précise, choisir un nom percutant et original, déterminer la structure et l’organisation des rubriques, sélectionner des contributeurs pour écrire les articles et veiller à la création d’un comité éditorial pour relire, corriger et valider les articles. Encore au stade embryonnaire, nous étions conscients que les décisions que nous prenions seraient déterminantes sur la qualité et la pérennité d’Effeuillage. Nous veillions donc à fréquemment nous réunir pour prendre des décisions ensemble et à les faire valider au fur et à mesure par les enseignants qui nous suivaient ainsi que par la direction du Celsa.
Au fil des semaines, nous découvrions avec plaisir que la structure de la revue prenait forme. Cependant, le mois de février est arrivé à toute vitesse et en quittant le Celsa au début de nos stages, la revue était encore loin d’être publiable. À ce stade, il était essentiel de parvenir à mobiliser la classe « hors les murs » pour permettre au projet de voir le jour. Les plus septiques pariaient sur la chute du projet mais nous avions dépensé tellement d’énergie qu’il était impossible de concevoir qu’Effeuillage ne voie pas le jour. Il a donc fallu redoubler d’efforts pour motiver les troupes à distance et continuer d’établir un contact fréquent (voire quotidien !) avec les élèves de la classe et les contributeurs de la revue pour conserver la cohésion et la dynamique de groupe, essentielles à la réalisation finale du projet.
C’est en mars que nous avons commencé à recueillir les articles et à entamer le travail de relecture et de correction. Cette étape a été très longue car nous savions que la valeur d’Effeuillage dépendrait de la qualité des articles tant dans le choix des sujets que dans le ton, le format et l’angle adopté. Aidés par Garance Leroux, une brillante étudiante en graphisme, nous avons pu modeler l’identité visuelle d’Effeuillage pour lui donner une forme unique, dynamique et élégante. Petit à petit chaque rubrique se remplissait et nous voyions avec plaisir et fierté qu’Effeuillage devenait un bel objet médiatique. La grande variété des sujets, la pluralité des angles adoptés, l’hétérogénéité du profil des contributeurs et la forme dynamique et colorée participent à la création d’une revue inédite.
Travailler sur Effeuillage a permis à notre classe d’être unie autour d’un projet commun qui valorise notre formation, prouve nos compétences au monde professionnel et témoigne de nos capacités à mener un projet jusqu’à son terme. Si Effeuillage a abouti, c’est grâce au travail et à la motivation des élèves du Master Communication, Marketing et Management des Médias, à la précieuse aide de Valérie Patrin-Leclère, à l’appui du Celsa et à la confiance des contributeurs universitaires et professionnels. Grâce à cette équipe de choc, nous avons pu avancer dans la bonne direction en nous sentant écoutés et soutenus.
Au nom de la promotion 2011-2012 des C3M, je me permets de dire que nous sommes fiers d’avoir participé à la naissance d’Effeuillage et que nous faisons confiance aux promotions suivantes pour perpétuer la qualité de la revue.
Margot Delesalle
Etudiante C3M 2011-2012