Le Hacking de l’Hôtel de Ville, le 16 mars 2018, a permis à de nombreuses start-ups de rencontrer des investisseurs, curieux d’étudier les solutions innovantes apportées par les jeunes entrepreneurs. Parmi eux, Timothée Richard, co-fondateur de CHOOSE, start-up ayant suivi depuis un an le programme LINCC de Paris&Co (que vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien http://lincc.parisandco.paris/Actualites/Retour-sur/Retour-sur-Le-Hacking-de-l-Hotel-de-Ville-2018-avec-Choose-et-Pass-On), qu’Effeuillage a rencontré durant l’événement.
TIMOTHÉE RICHARD, PRESIDENT ET COFONDATEUR DE CHOOSE
Je suis le CEO et le cofondateur de la start-up CHOOSE. C’est une application de découverte de beaux produits, d’un univers « concept store », qui permet à nos utilisateurs de découvrir des beaux objets du quotidien entre 30 et 300€. On permet à nos marques, qui sont nos partenaires qui viennent du monde entier, du petit créateur à la multinationale, de communiquer sur le mobile, d’avoir des feedbacks et d’étudier le marché et demain, potentiellement, de vendre directement depuis notre application.
POURQUOI EST-CE IMPORTANT POUR VOUS DE FAIRE PARTIE DU RESEAU PARIS&CO ?
Le réseau Paris&Co nous a permis de rencontrer d’autres start-ups avec lesquelles on a créé des liens assez forts, qui sont devenues des amies et certaines des « advisors » qu’on va voir de temps en temps. On échange beaucoup comme ça. Ensuite, ça nous a permis de rencontrer des partenaires comme des grands groupes qu’on n’aurait pas pu rencontrer tout seul. Enfin ça fait toujours plaisir de faire partie de cet écosystème et de pouvoir rendre service quand il le faut.
POURQUOI EST-CE IMPORTANT POUR VOUS, JEUNE ENTREPRENEUR, DE PARTICIPER A UN EVENEMENT COMME LE HACKING DE L’HOTEL DE VILLE ?
C’est la première fois que nous venons au Hacking de l’hôtel de Ville. Pour nous c’est toujours intéressant de pouvoir pitcher notre projet. Actuellement, on est en train de pas mal évoluer, comme toute start-up, donc il faut être assez dynamique, ne pas rester trop longtemps dans un sujet qui « marchotte », pivoter assez vite. Tout ça pour dire qu’on fait un pitch un jour, et deux semaines plus tard ça peut être un pitch un peu différent, et deux mois plus tard la boîte peut totalement changer. Aujourd’hui on est vraiment dans une phase d’évolution. On veut faire un peu évoluer notre modèle, donc je suis content d’être ici pour pouvoir échanger avec l’écosystème.
A TERME, QUELLES OPPORTUNITES CHERCHEZ-VOUS ?
Globalement, on a déjà levé pas mal de fonds mais c’est toujours intéressant de discuter avec de potentiels investisseurs, de voir les questions qu’ils se posent et d’adapter notre discours auprès d’eux parce que c’est quand même un levier important pour une start-up comme la nôtre, qui consomme pas mal d’argent avant d’en gagner. Ensuite, c’est toujours intéressant de rencontrer de potentiels clients ou même utilisateurs pour avoir leur retour d’expérience sur le produit et prendre leur ressenti.
EN TANT QUE JEUNE START-UPPER, QUEL MESSAGE SOUHAITERIEZ-VOUS ADRESSER A CEUX QUI DESIRENT SE LANCER DANS UNE CREATION DE PROJET ?
Je pense que c’est très important, quand on crée une start-up a, d’être résilient. Ça prend du temps. Nous on s’est lancé juste après nos études. Ce qui est impressionnant, c’est à quelle vitesse on apprend, à quelle vitesse on évolue. Là on arrive à un point et à un moment où on a le plaisir de pouvoir aider d’autres start-ups qui se lancent et leur faire gagner du temps pour que leurs porteurs ne fassent pas trop d’erreurs. Même si je pense que c’est important et constructif de faire des erreurs.